lundi 5 mai 2014

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika nomme les membres du nouveau gouvernement


Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a nommé lundi les membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, nommé mardi, annonce un communiqué de la présidence de la République.
« Conformément aux dispositions de l’article 79 de la Constitution, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a pris, ce jour, après consultation du Premier ministre, un décret présidentiel portant nomination des membres du gouvernement », indique le communiqué de la présidence de la République.
Sont nommés Mesdames et Messieurs :
- Abdelmalek Sellal, Premier ministre
- Tayeb Belaïz, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales
- Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de laDéfense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire
- Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères
- Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux
- Mohamed Djellab, ministre des Finances
- Youcef Yousfi, ministre de l’Energie
- Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines
- Abdelwahab Nouri, ministre de l’Agriculture et du Développement rural
- Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine
- Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs
- Amara Benyounès, ministre du Commerce
- Amar Ghoul, ministre des Transports
- Hocine Necib, ministre des Ressources en eau
- Abdelkader Kadi, ministre des Travaux publics
- Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville
- Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale
- Mohamed Mebarki, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
- Nouredine Bedoui, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels
- Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
- Dalila Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement
- Nadia Labidi, ministre de la Culture.
- Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme
- Khelil Mahi, ministre des Relations avec le Parlement
- Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière
- Abdelkader Khomri, ministre de la Jeunesse
- Mohamed Tahmi, ministre des Sports
- Hamid Grine, ministre de la Communication
- Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication
- Nouria Yamina Zerhouni, ministre du Tourisme et de l’Artisanat
- Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques
- Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines
- Hadji Baba Ammi, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective
- Aïcha Tagabou, ministre déléguée après du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargée de l’Artisanat
Par ailleurs, et en application de l’article 78 de la Constitution, Monsieur le président de la République, a nommé Monsieur Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement ».(Aps)

mercredi 23 avril 2014

Déclaration du président Bouteflika après l'annonce des résultats définitifs de l'élection présidentielle (INTEGRAL)

Déclaration du président Bouteflika

Déclaration du président Bouteflika

Voici la déclaration intégrale du président Abdelaziz Bouteflika après l'annonce par le Conseil constitutionnel des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 17 avril 2014.      
        "Mes chers compatriotes,
        A présent que le Conseil constitutionnel a annoncé les résultats définitifs de l'élection présidentielle, me déclarant réélu à la magistrature suprême, je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux centaines de milliers de citoyennes et de citoyens qui ont sollicité ma candidature et l'ont soutenue, de manière sincère et massive, tout au long de la campagne électorale.
        J'adresse également mes remerciements à l'ensemble de notre peuple qui m'a accordé la majorité de ses suffrages. Je le félicite et le remercie aussi pour la sérénité qu'il a fait prévaloir durant ce scrutin par lequel il a, de nouveau, fait honneur à notre pays devant nos amis observateurs et journalistes étrangers venus à l'occasion de ce rendez-vous électoral.
        Je salue aussi les personnels de l'Armée nationale populaire, des services de sécurité et de la fonction publique dont la mobilisation et même les sacrifices ont permis la bonne organisation et la sécurisation du scrutin du 17 avril.
        Mes remerciements vont, également, aux partis politiques, aux personnalités nationales, aux formations et organisations de la société civile qui ont porté ma candidature et se sont mobilisés pour lui assurer appui et soutien.
        Je tiens à féliciter chaleureusement les membres de mon staff de campagne qui ont donné le meilleur d'eux-même et les assure de ma grande affection.
        J'exprime ma considération à Madame et Messieurs les candidats de cette élection présidentielle et je souhaite que, tous ensemble, nous veillerons par nos actes et nos propos, à ce que cela soit d'abord une victoire de l'Algérie et un moment de bon augure pour l'ensemble de notre peuple.
        Dans quelques jours, j'aurais l'occasion, mes chers compatriotes, de m'adresser à vous plus longuement, notamment pour vous redire mes engagements et vous entretenir de l'oeuvre de construction nationale que j'ai voulu poursuivre avec vous.
        Pour terminer, je prie Dieu de me prêter assistance dans l'accomplissement de la noble et lourde charge dont vous venez de m'honorer."

APS

Présidentielle du 17 avril 2014 : communiqué du Conseil constitutionnel

Présidentielle du 17 avril 2014 : communiqué du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a rendu public mardi un communiqué sur les résultats de l'élection présidentielle du 17 avril 2014. Voici le texte intégral :
"A l’issue de la clôture du scrutin portant élection du Président  de la République du 17 avril 2014, le Conseil constitutionnel, a été rendu destinataire conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, de l’ensemble des procès-verbaux centralisant les résultats élaborés par les commissions électorales de wilaya et la commission électorale chargée du vote des citoyens algériens résidents à l’étranger ainsi que des documents électoraux en rapport avec le scrutin.
Après examen des résultats consignés dans ces procès-verbaux, en se référant notamment aux procès-verbaux du recensement communal des voix  et ceux  de dépouillement des voix des bureaux de vote, le Conseil constitutionnel, assisté de magistrats de la Cour suprême et du Conseil d’Etat et après vérification, a arrêté les résultats du scrutin après rectification nécessaire des erreurs matérielles.
S’agissant  des contestations de la régularité des opérations de vote, le Conseil constitutionnel a enregistré la transmission, par voie télégraphique conformément à l’article 167 de la loi organique relative au régime électoral, de 94 recours, émanant de 4 wilayas, en l’occurrence Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna et Tlemcen.
Après examen, le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables 43 recours car n’ayant pas satisfait à la condition impérative de mentionner les réclamations sur les procès-verbaux de dépouillement des voix disponibles au niveau des bureaux de vote, tel que requis par l’article 167 de la loi organique relative au régime électoral et le décret exécutif relatif aux modalités de contestation de la régularité des opérations de vote.
Quant aux 51 recours restants, ils ont été déclarés irrecevables car transmis au greffe du Conseil constitutionnel après expiration du délai fixé par le Conseil constitutionnel, à savoir vendredi 18 avril 2014 à 12 h 00 mn.
Le Conseil constitutionnel tient à souligner à ce propos, qu’en examinant les recours qui lui ont été déférés, il est tenu de veiller à la stricte application des dispositions qui fixent les conditions et les procédures de formalisation des recours contenues dans la loi organique relative au régime électoral et les textes subséquents, ainsi que dans le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel.
Par ailleurs, au regard des garanties prévues par la Constitution, la loi organique relative au régime électoral et les textes pris pour son application, au nombre limité de réclamations, le Conseil constitutionnel considère que les élections présidentielles se sont déroulées dans de bonnes conditions, permettant
ainsi à l’ensemble des électeurs d’exercer pleinement leur droit constitutionnel et de choisir, en toute liberté, le candidat qu’ils jugent le plus habilité à présider aux destinés de la nation. Cela confirme la régularité, la sincérité et la transparence du scrutin.
Voici les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 17 avril 2014.
Le Conseil constitutionnel,
- En vertu des dispositions de la Constitution,
- Vu la loi organique relative au régime électoral,
- Vu le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel,
- Après avoir rectifié  les  erreurs matérielles,
- Les membres rapporteurs entendus,
Les résultats définitifs de l’élection du président de la République sont arrêtés comme suit :
1. Electeurs inscrits: 22.880.678
2. Votants                : 11.600.984
3. Taux de participation : 50,70 %
4. Bulletins nuls :      1.132.136
5. Suffrages exprimés : 10.468.848
S’agissant des suffrages obtenus par chaque candidat, ils sont arrêtés, par ordre décroissant, comme suit :
1. Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA :    8.531.311
2. Monsieur Ali BENFLIS :    1.288.338
3. Monsieur Abdelaziz BELAID :    328.030
4. Madame Louisa HANOUNE :     157.792
5. Monsieur  Ali Fawzi REBAINE :    105.223
6. Monsieur Moussa TOUATI :     58.154

1. Considérant qu’en vertu de l’article 71 (alinéa 2) de la Constitution, l’élection à la présidence de la République est acquise à la majorité absolue des suffrages exprimés ,
2. Considérant que le candidat Abdelaziz BOUTEFLIKA  a obtenu, au premier tour du scrutin, la majorité absolue des suffrages exprimés. En conséquence,
proclame :
Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, président de la République algérienne démocratique et populaire. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment conformément à l’article 75 de la Constitution.
La présente proclamation portant résultats de l’élection du président de la République sera publiée au Journal Officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Le Conseil constitutionnel."

APS

Le Conseil constitutionnel rend publics les résultats définitifs de la présidentielle du 17 avril 2014

Mourad Medelci

Le Conseil constitutionnel a rendu public, mardi dans un communiqué, les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 qui arrêtent un taux de participation de 50,70% et proclament le président candidat, Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne, avec 8.531.311 des suffrages obtenus, soit la majorité absolue:

- Nombre d'électeurs inscrits : 22.880.678
- Nombre de votants : 11.600.984
- Nombre de bulletins nuls: 1.132.136
- Nombre de suffrages exprimés: 10.468.848
- Taux de participation : 50,70 %.

Suffrages obtenus par chaque candidat:

- Abdelaziz Bouteflika:  8.531.311
- Ali Benflis: 1.288.338
- Abdelaziz Belaid: 328.030
- Louisa Hanoune: 157.792
- Ali Fawzi Rebaïne: 105.223
- Moussa Touati: 58.154.

Le Conseil constitutionnel considère, dans son communiqué, que l'élection présidentielle du 17 avril 2014 s'est déroulée dans de "bonnes conditions" et a permis à l'ensemble des électeurs d'exercer pleinement leur droit constitutionnel et de choisir, en toute liberté, le candidat qu'ils ont jugé le plus habilité à présider aux destinées de la nation, soulignant que cela confirme la "régularité, la sincérité et la transparence du scrutin".

APS

samedi 19 avril 2014

Maison de l'Algérie : A l'attention de Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika


Maison de l'Algérie : A l'attention de Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika



 


Monsieur le Président,

A l’occasion de votre réélection, je tiens à vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes vœux les plus sincères de réussite pour la haute mission que vous allez conduire au service de notre pays l’Algérie.

Je suis persuadé que vous saurez contribuer avec énergie au rayonnement de la jeunesse des deux rives (France- Algérie) et je forme le vœu que, sous votre impulsion, la confiance et l’amitié qui caractérisent la relation Franco-algérienne  continuent à se développer.

La période qui s’ouvre devant nous est riche de promesses pour la communauté algérienne résidant à l’étranger  comme pour son implication au développement économique et social de son pays natal. Je suis convaincu que votre programme ambitieux (2014-2019) au profit de la communauté algérienne sera suivi de près sur le terrain (France) et que la promotion de votre programme : http://maisondelalgerie-blog.blogspot.fr/2014/04/les-14-mesures-de-bouteflika-pour-les.html au sein des institutions algériennes (Ambassade et consulats) sera à la hauteur de vos espérances.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.


 
Longue vie à notre Algérie forte et prospère

Un pont entre deux cultures, un regard vers l'avenir bâtissons ensemble "Maison de l'Algérie"

Naima Iratni
Présidente "Maison de l'Algérie "









 
 

 

Au lendemain de sa réélection : Madrid, Paris et Rabat souhaitent un plein succès au président Bouteflika

Le gouvernement espagnol a félicité hier l'Algérie pour le déroulement de l'élection présidentielle dans un climat de “tranquillité, de transparence et de pluralisme”.
Par ailleurs, le gouvernement espagnol a, dans un communiqué, exprimé sa volonté de poursuivre l'approfondissement de ses relations avec l'Algérie, “partenaire fiable” et “référence importante” pour la stabilité dans une région stratégique pour l'Espagne. Outre le gouvernement espagnol, de nombreux autres pays partenaires et amis de l'Algérie ont félicité le gouvernement algérien pour la “parfaite organisation” du scrutin à travers l'ensemble du territoire national, comme ils ont exprimé leur “satisfaction” quant au climat de sérénité qui a caractérisé le déroulement de l'élection présidentielle. De son côté, la France a réitéré, hier, sa volonté de continuer à travailler avec l’Algérie, souhaitant un “plein succès” au président Abdelaziz Bouteflika, réélu pour un quatrième mandat suite à l’élection du 17 avril 2014.
“La France réitère sa volonté de continuer à travailler avec les autorités et le peuple algériens à l’approfondissement de la relation bilatérale, au service du développement des deux pays”, écrit le président français François Hollande, dans un communiqué parvenu à l’APS. Au lendemain de la réélection du président Bouteflika, le chef de l’État français lui a souhaité “plein succès dans l’accomplissement de sa haute mission”.
“Dans l'esprit d'amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des vœux chaleureux pour la prospérité de l’Algérie”, ajoute le communiqué de l’Élysée. Pour sa part, le roi du Maroc Mohammed VI a félicité Abdelaziz Bouteflika pour sa réélection à la présidence, estimant qu'elle traduisait “la volonté pressante” du peuple algérien “d'aller de l'avant dans le processus de développement” de ce pays voisin. Mohammed VI a “adressé un message de félicitations” au Président algérien réélu, a rapporté l'agence officielle marocaine MAP. Ce net succès traduit une “reconnaissance du bilan positif de votre présidence riche en réalisations”, ainsi que “des efforts continus (...) pour la réalisation de la sécurité et la stabilité à travers tout le pays”, estime le souverain chérifien. Selon lui, “cette réélection reflète également la volonté pressante du peuple algérien d'aller de l'avant dans le processus de développement, de progrès, de prospérité et de réalisation des conditions d'une vie digne”.
Le roi du Maroc réitère, par ailleurs, sa “ferme détermination à continuer d'œuvrer de concert (...) pour renforcer les liens de fraternité et de bon voisinage” et leur “insuffler une nouvelle dynamique”. Il évoque la poursuite de “l'édification de l'Union maghrébine, sur des bases saines et solides”, en référence à l'Union du Maghreb arabe (UMA), créée en 1989 mais dont la mise en œuvre est entravée par les différends politiques entre Rabat et Alger.

LIBERTÉ

ALORS QU'ON LUI PRÉDISAIT LE CHAOS LE 17 AVRIL : L'Algérie toujours debout

Les boycotteurs, les réseaux sociaux, de même que le mouvement Barakat ont lamentablement échoué.
Le test est réussi. Les Algériens ont répondu à travers l'urne aux déclarations alarmistes des nombreux acteurs qui ont animé une campagne électorale qui restera probablement dans les annales de la jeune histoire de l'Algérie indépendante. Une belle démonstration de maturité politique. Les appels à la violence lancés par certains apprentis sorciers se sont brisés sur les remparts de la citadelle Algérie. Le patchwork composé de partis islamistes (le Mouvement de la société pour la paix, le Front de la justice et du développement (El-Adala), (Ennahda) et des laïcs (Djilali Soufiane, président de Jil Jadid, Mohcine Belabbès, président du RCD et Ahmed Benbitour, ex-chef de gouvernement) qui ont fait une campagne pratiquement inédite et très offensive a finalement fait chou blanc. Le mouvement Barakat a fait grand bruit sans arriver à mobiliser les foules. Il illustre la bérézina de Facebook et des réseaux sociaux qui ont redoublé de férocité dans leur tentative de faire échec à un 4e mandat que briguait le président de la République sortant et pour, dans la foulée, implanter les ingrédients de l'explosion sociale au sein de la société algérienne. Un flop. Vaccinée depuis plus de 20 années, l'Algérie a montré qu'elle est désormais immunisée contre ce «virus» inoculé, notamment aux pays arabes et au nord de l'Afrique (Egypte, Tunisie, Libye) que l'on a faussement qualifié de printemps. Une usurpation sémantique. Un phénomène dont on a loué les vertus démocratiques porteuses de paix, de stabilité, de justice sociale...qui a fini par semer le chaos partout où il est passé. La vague disait que l'on s'apprêtait à submerger ce qui restait comme îlot de stabilité dans le Monde arabe et au Maghreb: l'Algérie. Les Algériens s'y sont opposés avec vigueur et abnégation. Elles étaient étonnées les capitales des grandes puissances mondiales qui avaient les yeux rivés sur eux. Ils ont décidé qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Dans le passé. Un passé douloureux fait de larmes et de sang auquel ils ont payé un lourd tribut. On parle de 200.000 morts. Prix d'une aventure dont le peuple algérien n'a pas fait le choix, comme il n'en a d'ailleurs jamais voulu. Et ce n'est pas une fois la sécurité et la stabilité retrouvées qu'il aurait fallu tenter le diable. Encore une fois. L'Algérie n'avait pas rendez-vous avec l'aventure le 17 avril. Le message des Algériens a été clair: plus jamais ça. Comme ils ont décidé de ne pas être preneurs des expériences tentées, voulues ou provoquées par leurs voisins (libyens et tunisiens). L'heure est à l'achèvement d'un développement économique dont les bases ont été jetées afin de sortir de la dépendance par rapport aux hydrocarbures. A la consolidation de la stabilité, de la libre expression, de la lutte contre la bureaucratie, la corruption, l'informel... A la construction de ces millions de logements qui doivent mettre fin à la crise de l'habitat et du chômage. Fallait-il par ailleurs remettre en cause la prospérité du pays, désendetté, il faut le souligner, qui repose sur une manne financière de près de 200 milliards de dollars, alors qu'une crise sans précédent a mis à genoux des économies de pays d'Europe (Grèce, Espagne, Italie... et à un degré moindre la France?). Des performances, que bien des nations auraient aimé réaliser. Le verdict des urnes du 17 avril est certainement à interpréter comme une nouvelle pierre à ajouter à un édifice qui reste à construire.

L'expression

PLÉBISCITÉ PAR LES ALGÉRIENS AVEC UN SCORE DE 81,53% : Pourquoi Bouteflika a été réélu

L'élection s'est passée entre Algériens
 
Echaudés par la décennie noire, les Algériens s'agrippent à la stabilité et refusent «un saut dans l'inconnu», un argument majeur dans la réélection de Bouteflika.
Evidence mathématique pour certains, et surprise ahurissante pour d'autres. La réélection du président Bouteflika à la tête du pays pour un 4e mandat ne laisse pas indifférent. Qu'est-ce qu'il y a dernière cette écume électorale? Quelle est cette vague sur laquelle surfent les Algériens et qui les pousse à bout de course à renouveler leur confiance à un homme qui a présidé aux destinées de leur pays pendant 15 ans?
«Bouteflika a été réélu par son bilan», tranchent sec, les observateurs. Dans l'imaginaire blessé de nombreux Algériens, le nom de Abdelaziz Bouteflika se confond avec la Concorde civile, la Réconciliation nationale, le retour de la paix et de la sécurité...Des mots qui ont déserté pendant très longtemps la bouche des Algériens. A son arrivée au pouvoir en 1999, Bouteflika a suscité un très large espoir dans un pays qui entrevoyait à peine les prémices d'une accalmie.
En 1999, le terrorisme islamiste avait déjà la colonne vertébrale brisée par la mobilisation citoyenne et les services de sécurité. Mais la bête immonde sévissait encore fréquemment dans une société largement endeuillée. On se rappelle les terribles images des milliers d'islamistes armés de l'AIS qui quittaient les maquis, notamment à Jijel. Bouteflika incarne chez les Algériens ce retour précieux de la paix. Il incarne également l'opulence d'une société qui retrouve le goût et la joie de vivre. «Que dire? Ce président est né sous la bonne étoile», reconnaît, Ramdane, 45 ans, expert comptable, à Alger. «Depuis qu'il est arrivé à la Présidence, la pluviométrie a été des plus clémentes, le prix du baril a flambé sur le marché international», ajoute-t-il. Par cette manne pétrolière, Bouteflika a ainsi consolidé sa popularité.

15 années de guerre civile
Des milliers de familles ont bénéficié de logements, qu'elles attendaient parfois pendant des dizaines d'années, des infrastructures routières, des trams dans plusieurs villes du pays, le métro à Alger, une explosion du parc véhicule algérien qui devient le plus important du continent africain, des centres universitaires, le chômage a diminué de 9,3%.... Bref, un retour du pays à la normale, un pays en construction après 15 années de destruction du fait de la guerre civile. Cette dynamique de reconstruction est portée par l'atout principal du pays qui est cette pétillante santé financière, qui fait bien des jaloux dans un contexte mondial et un environnement régional, marqué par une crise financière. Si les jeunes au nord, au centre, à l'est, à l'ouest et au sud du pays, ne sont pas sortis dans les rues comme l'ont fait ceux de Tunis, c'est que l'Algérie vit une embellie économique. En 2013, le pays possède 200 milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit l'une des plus importantes réserves de change au monde. L'Algérie s'est même offert le luxe de prêter 5 milliards de dollars au FMI en 2012! Quant à la croissance, elle s'est établie à 3,4% en 2013. Cette tendance devrait être confortée par le gaz de schiste dont les réserves algériennes sont parmi les plus grandes au monde.
Ce qui fait de l'Algérie un partenaire sérieux et sûr puisqu'elle est le troisième fournisseur d'hydrocarbures de l'UE. Sa qualité de partenaire privilégié est également assurée par sa solvabilité: l'Algérie est l'un des rares pays au monde qui n'a pas de dette extérieure. Cela même si les insuffisances sont nombreuses et dans plusieurs secteurs.
Comparativement à la manne dont il dispose, le pays est loin datteindre son rythme de croisière. Malgré un potentiel exceptionnel, en particulier ses importantes entrées de devises liées au pétrole et au gaz, l'Algérie n'a toujours pas réussi à se classer parmi les pays émergents. Aujourd'hui, l'Algérie n'a pas atteint son autosuffisance alimentaire, ses exportations sont dérisoires et son tissu industriel est totalement décousu. Il y a encore du chemin à faire, mais à travers le renouvellement de leur confiance à Bouteflika, les Algériens ont voté pour la stabilité. Plus de vingt ans après la guerre civile, qui a coûté 200.000 morts, l'Algérie garde toujours le spectre de la violence.
Convalescente, elle craint le retour de la violence, tout en souhaitant le changement. Le pays est-il à l'abri d'un «printemps arabe?». Le défi pour le pays est comment rompre avec le statu quo et permettre un renouveau politique? Les Algériens ne sont pas déconnectés de ce qui se passe au plan régional. Du fait des révolutions arabes, le pays est encerclé par plusieurs foyers de tension. Une instabilité en Tunisie, une grave guerre civile et tribale en Libye, une niche du terrorisme international au Sahel et une menace de drogue surtout aux frontières Ouest. En somme, un contexte explosif qui a nécessité une mobilisation extraordinaire des forces militaires pour sécuriser près de 8000 km de frontières. Cet aspect sécuritaire a d'ailleurs été largement évoqué par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, lors de sa visite, il y a quelques jours, à Alger. Jamais l'intégrité territoriale du pays n'a été aussi menacée, que depuis ces trois dernières années. Sur cela, les Algériens en sont parfaitement conscients.

Comment réveiller le géant Algérie?
Ils disent encore une fois, opter pour la stabilité et refusent le saut dans l'inconnu. Surtout tous les ingrédients étaient réunis pour abattre «ce régime algérien» honni par les Occidentaux. Les «faiseurs» des révolutions arabes étaient presque certains que le tour de l'Algérie est arrivé pour qu'elle bascule dans le chaos. Echaudés par la décennie noire, les Algériens s'agrippent à la stabilité et refusent «un saut dans l'inconnu». C'est là aussi, un autre message de cette élection: ni les médias étrangers ni les déclarations de certains responsables politiques occidentaux ne sont capables de faire ou de défaire le président en Algérie. C'est ce message que contient la réélection du président Bouteflika, avec toutes ses tares. L'élection s'est passée entre Algériens. Comme la victoire contre le terrorisme a été du fait des Algériens seuls... Cependant, il faut aussi se regarder en face. Le taux de participation de 51.70% est très loin de la norme admise en pareil rendez-vous. C'est un grand message qu'il convient d'analyser, de décrypter et d'interpréter. De prime abord, on peut déjà mettre la défection sur le dos des animateurs de la campagne de M.Bouteflika. C'est leur échec à eux. Orateur hors normes, et séducteur de foules sans égal, l'absence de Bouteflika durant cette campagne a pesé très lourd. Ce sont tous ces éléments, qui constituent l'exception algérienne. C'est tout ça l'Algérie, vue à travers le prisme positif.
Le pays dispose d'atouts sur lesquels il peut compter dans les prochaines années. Sa jeunesse, à laquelle il faut redonner confiance, son prestige, sa position géostratégique et ses revenus pétroliers. Il suffit donc de très peu, pour que le géant Algérie se réveille.

L'expression

LOUISA HANOUNE : "Je respecte la volonté du peuple"

Pour la candidate du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui s'est exprimée avant-hier à l'issue d'un point de presse tenu au siège du parti à Alger, ces élections «sont des élections des plus normales».
Selon elle, la tendance majoritaire permet de se rendre compte que «le vainqueur de cette élection est Abdelaziz Bouteflika». Elle a affirmé dans ce sens, que les Algériens ont démontré leur attachement à la stabilité du pays. «Les Algériens ont délivré un message clair et fort, ainsi qu'une volonté de préserver le pays». Elle estime que «le peuple a préféré la situation actuelle en dépit des manques qui y subsistent, plutôt que de sombrer dans le chaos».
Mme Hanoune a également déclaré: «La tendance est claire, et c'est le choix des Algériens, et d'aucuns ne peuvent nier ce choix», tout en considérant que cette élection est un remake de celle de 2004.
Ce scrutin représente pour Mme Hanoune une sanction contre ceux qui ont contribué à semer le trouble et appelé à l'ingérence étrangère. Elle a ajouté que «la nature de cette élection diffère totalement des autres élections que j'ai vécues depuis 1997 et ce en raison de l'absence de langage de force et de geste frauduleux dans les bureaux de vote». Pour elle, ceci est une réponse à «celui qui a déclaré, depuis deux ans, bien avant que M.Bouteflika ne soit malade, que le président n'avait pas le droit de se porter candidat pour un 4e mandat» ajoutant «ils nous ont entraîné dans un cercle vicieux, au lieu de débattre des programmes» et de trancher «personne n'a le droit de s'autoproclamer président».

L'expression

M. Rebaïne conteste les résultats préliminaires qu’il a obtenus

Ali Fewzi Rebaïne anime une conférence de presse

Le candidat du parti Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïne, à l'élection présidentielle a contesté, vendredi soir à Alger, les résultats préliminaires qu’il a obtenus à l’issue du scrutin qui était entaché, selon lui, par "la fraude" et des "irrégularités".
Lors d’un point de presse après l’annonce des résultats préliminaires du scrutin présidentiel, M. Rebaïne a estimé que les résultats annoncés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ne reflétaient pas la réalité, et qu'elles étaient le fruit d'une "fraude".
Selon le candidat qui n'a obtenu que 0,99% des voix exprimées, "les cas de fraude n’ont pas été enregistrés dans les bureaux et les centres de vote, mais (au niveau des) procès-verbaux de dépouillement de voix transmis aux juges relevant des commissions communales et de wilaya de surveillance de l'élection présidentielle".
M. Rebaïne a expliqué en outre qu’il était impossible pour sa formation politique d’être représentée au niveau des 50.000 bureaux de vote à travers le pays faute de moyens. Pour lui, les représentants de certains candidats le jour du scrutin étaient des "fonctionnaires et non pas des militants" a-t-il indiqué sur ce point.
Revenant sur le déroulement de la campagne électorale, le candidat de Ahd 54 a fustigé, encore une fois, "le phénomène de l’argent sale et l’utilisation des moyens de l’Etat au profit d’un candidat durant la campagne électorale". Il a, dans ce sens, relevé que "la scène politique d’aujourd’hui est animée par la pouvoir de l’argent et non pas par les programmes et les idées" d’où la nécessité, a-t-il plaidé, d’opérer un changement qui consacre l’alternance au pouvoir avec le concours des jeunes universitaires et des compétences.
Interrogé, par ailleurs, sur sa participation successive aux échéances présidentielles dont il doute de la régularité, M. Rebaïne a affirmé que sa démarche s’inscrit dans son "parcours de militant entamé depuis 32 ans".
Pour rappel, M. Rebaïne a obtenu à l’issue du scrutin 101.046 voix, soit, 0,99% des suffrages exprimés, selon les résultats préliminaires annoncés vendredi après-midi par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et des collectivités locales Tayeb Belaïz.
La présidentielle 2014 est la troisième à laquelle participe le président de Ahd 54, après celles de 2004 et 2009.

APS

La troisième place obtenue, un succès pour le Front El Moustakbal (Abdelaziz Belaid)

Le candidat Abdelaziz Belaid

Le président du Front El Moustakabal, Abdelaziz Belaid, a considéré, vendredi à Alger, la troisième place qu’il a obtenue à l’élection présidentielle de jeudi comme un "succès" pour son jeune parti, affirmant que le scrutin s’est déroulé dans des conditions "ordinaires".
"Les résultats préliminaires proclamés à l’issue du scrutin présidentiel me classant troisième parmi les six candidats en lice pour la présidentielle sont un succès pour le Front El Moustakbal créé il y a juste deux ans", a indiqué M. Belaid lors d’une conférence de presse animée après l’annonce des résultats de la présidentielle.
Il a déclaré que les résultats de l’élection présidentielle étaient "positifs", ajoutant que son parti politique a pu "grâce à un programme politique, économique et social réel et concret" proposer une "véritable alternative".
M. Belaid a affirmé que le scrutin électoral s’est déroulé dans des conditions "ordinaires", relevant toutefois des "incidents enregistrés dans certains bureaux de vote" qui n’avaient, selon lui, "aucun impact sur le déroulement du scrutin".
Interrogé sur une éventuelle proposition par le pouvoir actuel d’un poste ministériel, il a indiqué n’avoir reçu, jusqu’à maintenant, aucune demande dans ce sens. Et si c’est le cas, a-t-il dit, la décision revient au Front El Moustakbal.
Abdelaziz Belaïd a appelé, à cette occasion, à rassembler tous les efforts et idées pour bâtir une Algérie "forte et moderne".
Il a salué le président Abdelaziz Bouteflika pour sa réélection à la magistrature suprême, ainsi que les autres candidats à la présidentielle de 2014.
Abdelaziz Belaïd a obtenu la troisième place à l’élection présidentielle avec un taux de 3,36% des voix exprimées, soit 343.624 voix. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été réélu pour un quatrième mandat avec un taux de 81,53% des voix exprimées. Ali Benflis a récolté 12,18% des voix, Louisa Hanoune 1,37, Ali Fawzi Rebaine (0,99%), et Moussa Touati (0,56%).
M. Belaïd, âgé de 51 ans, est le plus jeune des candidats à briguer le poste de la magistrature suprême du pays. Il a créé le Front Al Moustakbal en 2012 après avoir milité pendant de longues années au Front de Libération nationale (FLN), au nom duquel il a été élu député à deux reprises.

APS

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE PRÉLIMINAIRES


Ali Benflis appelle à la création d'un "rassemblement patriotique"

Ali Benflis appelle à la création d'un "rassemblement patriotique"

Le candidat à l'élection présidentielle Ali Benflis a annoncé vendredi à Alger, dans une déclaration, la création prochaine d'un large "rassemblement patriotique" au service de la République.
Sans donner de détails quant à la nature de ce rassemblement, le candidat Benflis a indiqué qu'il a appelé et renouvelle son appel "à un grand rassemblement patriotique au service de la République", expliquant que "la situation inédite (...) exige une réaction patriotique de toutes les forces politiques et sociales soucieuses des intérêts vitaux de notre peuple", a-t-il souligné dans une déclaration lue devant la presse.
Pour cela, il invite ses sympathisants à rester mobilisés pour "ce nouveau combat politique".
"Bientôt, je vous annoncerai la forme et le contenu de ce combat politique d'avenir qui devra être en symbiose avec son environnement politique et social national", a-t-il dit.
L'ancien chef de gouvernement (2000-2003) a estimé que "l'alternative démocratique devra être consensuelle" et "devra s'assurer la mobilisation politique et sociale la plus large autour d'elle".
Cette alternative, explique-t-il, "devrait agencer ses priorités, s'inscrire dans une démarche graduelle, pacifique et avoir pour mot d'ordre le dialogue politique comme moyen de sa réalisation".
Revenant sur l'élection présidentielle de jeudi, il a réitéré son "refus de reconnaître" les résultats du scrutin, considérant qu'"il n a pas été battu par le suffrage populaire" et "n'a pas échoué dans une compétition électorale honnête et loyale", a-t-il ajouté.
Ali Benflis, qui s'est présenté pour la seconde fois à l'élection présidentielle après son expérience de 2004, considère que son "échec a été préparé, planifié, et organisé par une coalition qui porte trois noms: la fraude, l'argent douteux et certains relais médiatiques".

APS

Le peuple algérien s’est prononcé pour la stabilité du pays (Sellal)

Le peuple algérien s’est prononcé pour la stabilité du pays (Sellal)

En plébiscitant le candidat Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel, le peuple algérien aura choisi la voie de la continuité et de la stabilité du pays, a indiqué vendredi à Alger Abdelmalek Sellal, son directeur de campagne.
"Le peuple algérien a compris qu’il y a des complots qui se trament contre l’Algérie et c’est la raison pour laquelle, il s’est prononcé pour la préservation de la stabilité du pays", a déclaré Sellal lors d’une conférence de presse qu’il a animée peu après la proclamation des résultats du scrutin du 17 avril 2014.
"Nous sommes dans une sphère géopolitique très agitée et, de ce fait, il est fondamentalement nécessaire d’asseoir la stabilité du pays sans laquelle, il ne pourra y avoir de développement", a-t-il dit.
Invité à commenter le taux de participation qui a atteint 51,70%, Sellal a estimé qu'il était "acceptable" et attestait qu’il "n’y avait pas de rejet" de ce scrutin de la part du peuple algérien, et ce, "en dépit des appels au boycott", a-t-il relevé.
Interrogé, d’autre part, sur la santé du président Bouteflika, il a indiqué que celui-ci "jouit de toutes ses facultés mentales et c’est cela le plus important, car l’Algérie a besoin de l’expérience, du savoir-faire et de la vision d’Abdelaziz Bouteflika".
Au sujet de prétendus cas de fraude avancés par des représentants du candidat Ali Benflis, Sellal a réfuté "catégoriquement" cette thèse, soulignant qu’un des membres du staff de ce candidat "a reconnu qu’il +n’y a pas eu de fraude, mais quelques irrégularités+".
Au sujet du programme du candidat Bouteflika pour les cinq prochaines années, Sellal a mis l’accent sur la nécessité de diversifier l’économie nationale à travers l’encouragement de l’investissement dans l’ensemble des domaines et secteurs, citant plus particulièrement la création de nombreux pôles industriels en vue de créer de la richesse et des postes d’emploi.
Sellal a considéré que cela est à même de renforcer le front interne. Il a, par la même occasion, réaffirmé l’engagement du président Bouteflika à poursuivre les efforts de développement socio-économique, à lutter contre le chômage et à résoudre la crise du logement.

APS

Réélection de Bouteflika: La France réitère sa volonté de continuer à travailler avec l’Algérie

François Hollande « souhaite un plein succès » à Bouteflika

La France a réitéré vendredi sa volonté de continuer à travailler avec l’Algérie, souhaitant "plein succès" au président Abdelaziz Bouteflika, réélu pour un quatrième mandat suite à l’élection du 17 avril 2014.
"La France réitère sa volonté de continuer à travailler avec les autorités et le peuple algériens à l’approfondissement de la relation bilatérale, au service du développement des deux pays", écrit le président français François Hollande, dans un communiqué parvenu à l’APS.
Au lendemain de la réélection du président Bouteflika, le chef de l’Etat français lui a souhaité "plein succès dans l’accomplissement de sa haute mission".
"Dans l'esprit d'amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des voeux chaleureux pour la prospérité de l’Algérie", ajoute le communiqué de l’Elysée.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été réélu pour un quatrième mandat avec un taux de 81,53% (8.332.598 voix), avait annoncé le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Il est suivi d'Ali Benflis (12,18%, soit 1.244.918 voix), Abdelaziz Belaid (3,36%, soit 343.624 voix), Louisa Hanoune (1,37, soit 140.253 voix), Ali Fawzi Rebaine (0,99%, soit 101.046) et Moussa Touati (0,56%, soit 57.590 voix).

APS

 
 

Abdelaziz Bouteflika réélu président de la République pour un 4ème mandat : Les 14 mesures de Bouteflika pour les Algériens à l'étranger

Abdelaziz Bouteflika réélu président de la République pour un 4ème mandat

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été réélu pour un quatrième mandat avec un taux de 81,53% (8.332.598 voix), a annoncé vendredi le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Il est suivi de Ali Benflis (12,18%, soit 1.244.918 voix) ), de Abdelaziz Belaid (3,36%, soit 343.624voix), Louisa Hanoune (1,37, soit 140.253 voix), de Ali Fawzi Rebaine (0,99%, soit 101.046) et de Moussa Touati (0,56%, soit 57.590 voix).

APS

Les 14 mesures de Bouteflika pour les Algériens à l'étranger : Jeunes compétences : accès au dispositif ANSEJ, Baisse des prix des billets d'avion,Ouverture de succursales de banques algériennes, logement....

1. Accès au logement public en AlgérieAvant la fin 2014 deux formules pour l'accès au logement public en Algérie. La première formule dite d'accès au logement public unique (LPU) bénéficiera du soutien de l'Etat (prix du foncier, plafonnement des marges...) au profit de ceux qui souhaitent acquérir un bien immobilier pour y résider.
La deuxième formule concerne l'accès à des programmes immobiliers libres pour ceux qui désirent investir dans un bien pour le louer ou le revendre. Cette formule est destinée à contribuer à orienter l'excès d'épargne des résidents à l'étranger vers la dynamisation du marché immobilier en Algérie.
 
2. Garantie obsèques/rapatriement
Première mesure : élargissement des points de souscription de l'assurance rapatriement au niveau des consulats couplée avec la carte consulaire. Deuxième mesure : prise en charge par l'Etat de la prime d'assurance au profit de démunis (sous conditions de ressources).
 
3. Jeunes compétences : accès au dispositif ANSEJ
Les jeunes compétences issues de l'immigration accèderont dès janvier 2015 au dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) dans le cadre de l'entreprenariat autonome. La condition de résidence pour bénéficier du dispositif sera ainsi modifiée dans le cadre de la loi de finances pour 2015 afin de permettre à tous les concitoyens détenteurs d'un savoir-faire de créer leurs entreprises en Algérie dans le domaine productif ou des services. Le dispositif ANSEJ offrira une aide financière jusqu'à 10 millions de dinars (environ 95.000 euros) aux jeunes issus de l'immigration et qui ont gardé une attache avec le pays d'origine.
 
4. Ouverture de succursales de banques algériennes
Afin de faciliter la gestion de l'épargne de nos concitoyens résidant à l'étranger (transfert d'argent, crédit bancaire, investissement boursier en Algérie...), nous préparerons les conditions pour l'ouverture à court terme de succursales de banques publiques algériennes dans des pays à forte présence de la communauté algérienne établie à l'étranger, en particulier en France... Par ailleurs, ce dispositif profitera également aux entrepreneurs algériens en quête de croissance et de transfert technologique au profit du pays.
 
5. Baisse des prix des billets d'avion
Avec l'important renforcement de la flotte d'Air Algérie en 2015, notre pays sera capable de supporter une plus grande ouverture du ciel qui induira une plus grande concurrence entre les compagnies aériennes synonyme de baisse des prix des billets d'avion.
Nous conditionnerons désormais les autorisations de vols supplémentaires au profit des compagnies aériennes opérant vers l'Algérie, par la mise en place d'un quota conséquent de sièges avec des réductions familles et 3ème âge, notamment durant la haute saison.
Enfin, nous créerons les moyens d'émergence de la première expérience en Algérie de compagnie
low coast de droit algérien afin de proposer, toute l'année, des tarifs abordables.
 
6. Augmentation de l'offre transport maritime
Nous renforcerons les capacités de la compagnie ENTMV afin qu'elle augmente son offre et améliore ses prestations.
Augmentation de l'offre et des rotations avec les grands ports français et baisse des prix, en particulier en faveur des familles, y compris en été.
 
7. Maison de retraite, accueil 3ème âge
Nous offrirons toutes les facilités (accès au foncier, financement bancaire...) aux opérateurs disposant du savoir-faire désirant investir dans des structures spécialisées d'accueil de retaités en Algérie.
Nos concitoyens non-résidents pourront ainsi disposer de structures spécialisées et médicalisées dans leur pays d'origine tout en profitant pleinement du magnifique cadre de vie algérien.
 
8. Bourse aux stages
Nous mettrons en place avant la fin 2014 une bourse dématérialisée de stages professionnels dans des entreprises et institutions en Algérie au profit de jeunes diplômés de la communauté afin qu'ils puissent entamer une expérience dans la vie active. Ces stages seront des tremplins pour des emplois durables pour ceux qui souhaitent exercer durablement en Algérie.
 
9. Professionnels en médecine : offre d'un pacte de compétence
Dans le cadre de la construction de grands centres hospitaliers en Algérie et dont la gestion sera aux normes européennes, le système de santé a besoin de compétences parmi les professionnels en médecine établis et désirant retourner, définitivement ou pour un temps, exercer en Algérie.
Ces compétences seront gérées directement par le ou les titulaire (s) du contrat de management des futurs hôpitaux.
 
10. Encouragement du mouvement associatif
Nous allons encourager davantage le mouvement associatif activant dans les pays hôtes afin de : renforcer les liens avec le pays d'origine ; aider au retour des compétences au pays ; accroître l'investissement productif pour réduire les importations, contribuer au transfert technologique et du savoir-faire.
 
11. Accès des entreprises détenues par des Algériens aux marchés publics en Algérie
Nous mettrons en place pour 2015 un dispositif d'accès des entreprises détenues par des Algériens aux marchés publics en Algérie. Cet accès vise notamment : à faire bénéficier notre communauté de la croissance dans le cadre de l'effort de construction d'une économie forte ; le transfert technologique et de savoir-faire ; la réduction du transfert de devises.
 
12. Remise en place de colonies de vacances au pays
L'organisation de ces colonies dès 2015 sera confiée à des partenaires conventionnés. L'Etat pourra contribuer financièrement en prenant en charge une partie des frais de séjour (sous conditions de ressources des parents).
 
13. Amélioration des conditions d'accueil au niveau des consulats
Nous mettrons en place un programme d'urgence afin d'augmenter rapidement les capacités d'accueil et d'amélioration de service au niveau des grands consulats.
Ce programme se traduira notamment par : le réaménagement des locaux ; l'acquisition de nouveaux locaux ; le renforcement en moyens humains par le recrutement de compétences locales ; la révision de toutes les procédures en vigueur dans le but d'éliminer la bureaucratie.
 
14. Mise en place d'une aide juridique étendue
Nous mettrons en place au courant de l'année 2015 un dispositif gratuit d'aide juridique étendue autour des postes consulaires avec la collaboration d'associations activant dans l'intérêt de notre communauté.
 

 
PROGRAMME DU PRESIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA élection présidentielle du 17 avril
Source site officiel du Président Abdelaziz Bouteflika
 

vendredi 18 avril 2014

Taux de participation final au niveau national (Par wilaya)

Opération de dépouillement à Oran
Voici le taux de participation final au niveau des 48 wilayas annoncé jeudi soir par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz:
Circonscription    Inscrits      Votants       Taux participation
1. Adrar    220052       150518           68.40%
2. Chlef                           700202      390333            55.75%
3. Laghouat    245629        170416           69.38%
4. Oum El Bouaghi    407231        177449           43.57%
5. Batna    632253        267253           42.27%
6. Béjaïa    529218        124765           23.58%
7. Biskra    448752        233782           52.10%   
8. Béchar    200438        121969           60.85%
9. Blida    683949        299566           43.80%
10. Bouira                      508208        176166           34.66%
11. Tamanrasset              127220           88931          69.90%
12. Tébessa                      432395         238432          55.14%
13. Tlemcen    664719         421426         63.40%
14. Tiaret    538862         336743         62.49%
15. Tizi-Ouzou    684351         136915         20.01%
16. Alger 1 891186       715702         37.84%
17. Djelfa    525092         370463         70.55%
18. Jijel    412916         181506         43.96%
19. Sétif    933049         433527         46.46%
20. Saïda    238904         153223         64.14%
21. Skikda                      591946          311743        52.66%
22. Sidi Bel Abbès    452260         301035         66.56%
23. Annaba     438752          234663         53.48%
24. Guelma                      368639          212340         57.60%
25. Constantine    587016          252259        42.97%
26. Médéa                      545968          297051        54.41%
27. Mostaganem    467382         373348         79.88%
28. M'sila    609939         325899         53.43%
29. Mascara    528252         368450         69.75%
30. Ouargla    291674         129001         44.23%
31. Oran 1 038288         532231         51.26%
32. El Bayadh    176925         122901         69.47%
33. Illizi      34506            16135        46.76%
34. Bordj Bou Arreridj   409935         212501         49.40%
35. Boumerdès    470835         184524         39.19%
36. El Tarf                      298756         196841         65.89%
37. Tindouf      78005           61048         78.26%
38. Tissemsilt    180371         129485         71.79%
39. El Oued    315811          184795        58.51%
40. Khenchela    232756          125948        54.11%
41. Souk Ahras                314437          163433        51.98%
42. Tipaza                        413012         223039        54.00%
43. Mila    494881          212418        42.92%
44. Aïn Defla    467667          233921        50.02%
45. Naâma                      134203            82975        61.83%
46. Aïn Témouchent        282871          186687        66.00%
47. Ghardaïa    209993          116121        55.30%
48. Relizane    411687          337598        82.00%
Total:   1393     11 307478        51.70%.

APS

Ali Benflis exprime son "refus" des résultats

Le candidat Ali Benflis
Le candidat indépendant à l'élection présidentielle, Ali Benflis, a déclaré, jeudi soir à Alger, qu'il ne "saurait accepter" les résultats du scrutin indiquant qu'"ils découlaient de la fraude".
"J'annonce à toutes mes concitoyennes et à tous mes concitoyens que je ne saurais sous aucune forme et en aucune circonstance, accepter les résultats qui découleraient de cette entreprise frauduleuse", a-t-il souligné dans une déclaration lue au niveau de sa direction de campagne devant la presse, en réaction aux "informations préliminaires" qui lui sont parvenues.
Condamnant avec "force le recours à la fraude", Ali Benflis a affirmé qu'il "s'opposera, de toute son énergie, à ce coup de force électoral" en usant de tous les "moyens politiques pacifiques" ainsi que de "toutes les voies légales" à sa disposition pour que "prévale le choix souverain de notre peuple".
Le candidat à la plus haute fonction de l'Etat a relevé dans sa déclaration que les informations préliminaires "en sa possession établissaient l'existence d'une opération de fraude à grande échelle", qui s'est "amplifiée au fur et à mesure de l'approche de la clôture des opérations" de vote, selon lui.
Rappelant qu'il a prôné le changement "ordonné et pacifique", le postulant à la présidence de la République a lancé, un appel "à l'ensemble des forces politiques et sociales du pays afin d'engager des larges concertations, ouvertes, pour arriver collectivement à une voie de résistance politique et pacifique qui pourrait faire sortir l'Algérie de son dangereux marasme", a-t-il dit.
Par ailleurs, il a réitéré sa détermination à demeurer sur la scène politique en tant que militant pour la démocratie, ajoutant qu'il militera "dans le but de bâtir un Etat démocratique et pour consacrer son projet de renouveau national qui porte les aspirations d'une grande partie du peuple".
L'opération de dépouillement se poursuit à travers les différents centres de vote des wilayas.
Auparavant, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz, avait affirmé que le ministre de l'Intérieur était seul habilité à donner les résultats préliminaires du scrutin, en vertu du décret définissant ses prérogatives notamment, son article 70.
Le Conseil constitutionnel a, de son côté rappelé dans un communiqué que la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle relevait de sa "seule" et "unique" compétence.

APS

Abdelaziz Bouteflika plébiscité pour un quatrième mandat (presse)

Opération de dépouillement dans un bureau de vote

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, serait plébiscité pour un quatrième mandat consécutif (2014-2019) à l'issue de l'élection présidentielle de jeudi, qui a enregistré un taux de participation de 51,70%, relève vendredi la presse nationale.
Des journaux ont exceptionnellement publiés des éditions spéciales consacrées au déroulement du scrutin présidentiel au cours duquel des bureaux de vote ont fermés jeudi à 20h en attendant l'annonce vendredi des résultats préliminaires et leur confirmation par le Conseil constitutionnel.
"Bouteflika président à la majorité des voix", titre en Une Echorouk El Yaoumi, soutenant que "les Algériens ont voté en faveur de la sécurité et de la stabilité" avec un taux de participation de 51,70%. "Le quatrième mandat triomphe et Bouteflika l'emporte par KO", estime le même journal, qui se base sur des résultats partiels donnant le président sortant vainqueur avec 70% des voix exprimées dans la majorité des wilayas.
"La tendance générale donne Bouteflika largement en tête", affiche également en manchette le Temps d'Algérie. "Des décomptes partiels et des indiscrétions ont donné hier, vers 22h, le candidat Abdelaziz Bouteflika largement en tête dans plusieurs wilayas du pays", écrit-il.
A Alger, où le président sortant arrive "en tête" dans plusieurs quartiers, des défilés de voitures, klaxons actionnés, sillonnaient la capitale, fêtant la victoire de bouteflika", rapporte le même journal.
"Un quatrième mandat pour Bouteflika" titre en Une El Khabar pour qui "les résultats préliminaires (de l'élection) accrédite le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika d'une large victoire" devançant de loin ses concurrents Ali Benflis, Abdelaziz Belaïd, Louisa Hanoune, Moussa Touati et Ali Fewzi Rebaïne.
"Les Algériens ont affiché leur présence à l'occasion de cette élection présidentielle avec une affluence différente d'une génération à une autre", souligne-t-il.
"Bouteflika l'emporte dès le premier tour", titre de son côté en Une le quotidien arabophone Waqt Al-djazaïr. "Selon les résultats préliminaires, le candidat Bouteflika a arraché la majorité avec les deux tiers des voix exprimées, les cinq autres candidats se partagent le tiers restant", écrit-il.
Pour El Watan Week-end, cependant, l'abstention est le "grand vainqueur" de cette élection présidentielle, la cinquième du genre organisée sous l'ère du pluralisme.
"Au regard du peu d'intérêt pour les meetings, une participation massive n'était pas gagnée", souligne-t-il, ajoutant qu'"avant même que les scores des candidats ne soient connus et que le taux de participation soit réel ou truqué, le grand vainqueur est déjà connu: l'abstention".
"17 avril: le doute jusqu'au bout!", affiche en Une quant à lui le quotidien Liberté, qui parle d'une élection "inédite, exceptionnelle, entourée d'une haute tension". "Cette élection s'est transformée, au fil des jours, et jusqu'à hier, en une sorte de bras de fer entre deux candidats, Ali Benflis et Abdelaziz Bouteflika. D'ailleurs, juste avant l'heure du dépouillement, les partisans des deux candidats préparaient des défilés de voitures. Chaque camp croit avoir déjà gagné", note-t-il.
El Moudjahid a salué les Algériens qui ont tenu à "accomplir leur droit de vote de manière magistrale puisqu'il a été enregistré un taux de participation fort appréciable au vu des chiffres provisoires".
En attendant de connaître les résultats définitifs du vote et le nom du candidat qui aura réussi à gagner les suffrages des électeurs, "une chose est certaine: le peuple algérien vient de franchir, en cette journée historique du 17 avril, un pas important sur le chemin menant vers l'avenir que chacun attend avec impatience", souligne-t-il dans un commentaire à la Une.
Horizons a également salué un scrutin de la "stabilité". "L'Algérie des urnes a parlé. De l'Est à l'Ouest et du Sud profond au Nord, la population des votants s'est mobilisée pour exorciser les démons de la fitna du passé à jamais révolu et remiser au placard de l'histoire les tentatives de déstabilisation velléitaires", relève-t-il en première page.

APS

jeudi 17 avril 2014

Victoire totale de Abdelaziz Bouteflika

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Voici les premiers résultats du vote en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika après dépouillement :
75 % pour Bouteflika dans la wilaya de  Tipasa.
65 % dans la wilaya de Mila
81 % dans la wilaya d’Adrar
85 % dans la wilaya de Biskra
85 % dans la wilaya d’El Oued
90 % dans la wilaya d’Oran
80 % dans la wilaya de Relizane
70 %  dans la wilaya de Tizi Ouzou
83 % dans la wilaya de Ain Beida
90 % dans la wilaya de Ouargla
86 % dans la wilaya de Laghouat
90 % dans la wilaya de Tamanrasset
90 % dans la wilaya de Chlef
94 % dans la wilaya d’El Bayadh
75 % dans la wilaya de Mostaganem
Largement en tête à Alger, Annaba, Constantine, Khenchela,  Sétif, Tissemsilt, Mascara.
Les résultats des autres wilayas seront communiqués au fur et à mesure.

Algérie

Les premières tendances donnent Bouteflika largement en tête

algerie-bouteflika-elections
Même si les résultats du vote ne sont pas encore publiés, Algérie1 est en mesure de vous donner les premières tendances de cette élection présidentielle où six candidats sont en lice.En effet, 45 mn après la clôture des bureaux de vote, le candidat abdelaziz bouteflika est largement en tête selon les premiers résultats obtenus des bureaux de vote de la plus part des wilayas ainsi que de l’étranger.
Le dépouillement a commencé aussitôt après la fermeture à 19 h pour certains bureaux et pour le reste à 20 h et ce en présence des représentants des six candidats.
La tendance est donc clairement en faveur du Bouteflika sur l’ensemble du pays.

Algérie 1

Election présidentielle: un taux de participation de 37,04% à 17h00

Election présidentielle: un taux de participation de 37,04% à 17h00 (Belaïz)

Le taux de participation à l'élection présidentielle au niveau national a atteint 37,04 % à 17h00 a annoncé jeudi à Alger le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Le taux de participation à cette présidentielle est passé de 9,15% à 10h00 à 23,25% à 14h00 avant d'atteindre 37,04 à 17h00.

APS

Election présidentielle : un taux de participation de 23,25% à 14h00



Election présidentielle : un taux de participation de 23,25% à 14h00 (Belaïz)Le taux de participation à l'élection présidentielle au niveau national a atteint 23,25% à 14 h00, a annoncé jeudi à Alger le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Le taux de participation était de 9,15 % à 10h, avait annoncé M. Belaïz dans la matinée.

APS

                    

Celle qui voulait être présidente de l'Algérie : Louisa Hanoune est la seule femme en lice à la présidentielle algérienne. Portrait

Louisa Hanoune


Elle fut, en 2004, la première femme du monde arabe à se présenter à une élection présidentielle. Dix ans après, Louisa Hanoune est encore l’unique femme candidate à celle qui se déroule ce jeudi en Algérie. Portrait d’une « pure et dure » qui s’est imposée comme une figure traditionnelle dans le paysage politique du pays.

Louisa Hanoune
 
« Louisa Hanoune est femme, trotskyste, qui parle français et qui n’est pas voilée. C’est un programme politique à elle seule », ironise Pierre Vermeren, professeur d’histoire du Maghreb à la Sorbonne, sur la personnalité atypique de l’unique femme candidate à l’élection du 17 avril en Algérie. Née quelques mois avant le début de la guerre d’Indépendance, en 1954, c’est dans son enfance qu’elle trouve l’origine de son engagement, lorsque sa maison est détruite par une opération de l’armée française. « Cet épisode m’a traumatisée, confessait-elle en 2009 à Jeune Afrique. Ce jour-là j’ai pris conscience que je ne pourrai jamais me taire face à l’injustice. » La militante en herbe bénéficie alors d’une scolarisation, ce qui est rare à l’époque pour les jeunes femmes, et sortira diplômée en droit de l’université d’Annaba. Le climat très politisé d’une Algérie libérée et révolutionnaire propulse son engagement. « Tout le monde parlait encore de la guerre de libération, de socialisme, de justice, de progrès. »

Ces causes seront le combat d’une vie. Depuis les années 1980, Louisa Hanoune lutte sans relâche au sein de l’opposition et défie avec audace une scène politique dominée par les hommes. En 1981, elle rejoint l’Organisation socialiste des travailleurs (OST), un groupuscule d’extrême-gauche traqué par la police. Après plusieurs séjours en prison, en 1983 et en 1988, elle est élue porte-parole du mouvement en 1989. L’année suivante, après la réforme constitutionnelle qui instaure le multipartisme, elle devient secrétaire général du Parti des travailleurs. En 1999, elle est élue députée. La même année, sa première candidature à la présidentielle a été rejetée par le Conseil constitutionnel. Elle se présente finalement en 2004, ne remporte que 1% des suffrages, mais continue à s’imposer comme une personnalité forte du paysage politique algérien.

« Une candidate digne, forte, honnête »

Aujourd’hui, Louisa Hanoune milite imperturbablement pour l’instauration d’« une deuxième République » (Le slogan de sa campagne, NDLR). « Il faut avoir du cran pour faire ce qu’elle a fait en Algérie, explique Mansouria Mokhefi, la conseillère spéciale du programme Moyen-Orient et Maghreb à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et chercheur associé au Conseil Européen des affaires étrangères (Ecfr). Elle a montré qu’elle n’avait peur de rien et a osé mener son combat dans un monde politique dominé par les hommes. Elle a montré qu’elle pouvait leur tenir tête. » C’est aussi son combat pour les femmes qui séduit. « Sa lutte était d’abord tournée vers le prolétariat ouvrier, explique Mansouria Mokhefi. Elle n’est pas une féministe en tant que tel, elle est avant tout un leader politique. Mais les femmes apprécient de savoir qu’elle est là. » Car Louisa Hanoune mène un combat de femme. Elle est par exemple toujours montée au créneau contre le code de la famille qui réduit le statut de la  femme à celui d’une mineure aux yeux de son père et de sa famille. « Elles sont des centaines de milliers à avoir refusé de se marier après l’adoption du code », commente à cet égard, Pierre Vermeren.
Elle se présente contre tout l'establishment
« J’ai les mains propres, revendiquait Louisa Hanoune lors d’une conférence donnée début avril au siège de son parti. Je n’ai pas réprimé, je n’ai pas bradé les entreprises, je n’ai pas opprimé les femmes. » Aujourd’hui dans un climat de divorce entre le gouvernement et le peuple, elle est perçue comme la seule candidate « digne, forte et honnête », confirme Mansouria Mokhefi. « Elle se présente contre tout l'establishment, poursuit la chercheuse de l’Ifri. Elle sait que tout est déjà décidé, mais elle incarne l'espoir pour ceux qui ne se reconnaissent plus dans le gouvernement. Elle maintient aussi la conscience d'un combat ouvrier dans une Algérie qui ne représente plus la figure d'un pays socialiste d'avant-garde, comme c'était le cas dans les années 1970. » Ses scores extrêmement bas aux précédentes élections ne font pas d’elle une opposante crédible. « Elle ne dérange personne. Elle est là pour montrer qu’il y a une représentation féminine, de gauche, comme s’il y avait une large représentativité politique, analyse Pierre Vermeren. Elle sert de caution au régime qui s’arrange bien de sa présence. » Malgré la sympathie et le respect qu’elle impose, semble-t-il, dans la société civile algérienne, Louisa Hanoune ne parviendra probablement pas, au regard de ses précédents scores, et du climat électoral, à cristalliser aujourd’hui, le désespoir du pays.

Le Figaro Madame

23 MILLIONS D'ÉLECTEURS POUR ÉLIRE LE NOUVEAU PRÉSIDENT : Le monde braqué sur l'Algérie

Six candidats pour un fauteuil à El Mouradia
 

 
                                           Six candidats pour un fauteuil à El Mouradia
 
Les grandes capitales occidentales scrutent cet îlot de stabilité qui représente une exception au niveau des pays arabes en général et maghrébins en particulier.
Les ultimes développements qu'a connus la fin de la campagne électorale ont suscité un regain d'intérêt pour la présidentielle algérienne de la part des grandes capitales occidentales. Elles scrutent presque curieusement cet îlot de stabilité qui représente une exception dans le Monde arabe et au Maghreb. Des soubresauts dus à des échanges verbaux assez secs que l'on a certainement trop vite associés à des dérapages qui ont ouvert la porte à des interrogations et à des interprétations trop hâtives concernant le déroulement du scrutin du 17 avril et son devenir. Qu'en est-il au juste? Les passes verbales auxquelles se sont livrés les principaux favoris (Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis) de cette particulière course au palais d'El Mouradia et leurs lieutenants, ne doivent pas faire perdre de vue qu'elles ont lieu dans un climat sécuritaire assuré et maitrisé. On les retrouve ailleurs dans le monde sans que personne n'y ait rien à redire.
Pas de quoi donc renverser l'ordre établi. On est en effet loin du slogan «L'urne ou le cercueil» lancé par les groupes terroristes lors des précédents rendez-vous électoraux.
L'Algérie est-elle à ce point inconsciente, voire immature pour tenter ce grand saut vers l'inconnu que d'aucuns lui prédisent? La réponse est non. Les révolutions ou les changements n'obéissent en aucune manière à un type de «copier-coller» au point d'y voir un scénario «à la libyenne», voire «égyptienne».
Et c'est certainement faire offense au peuple algérien lorsque certains vont jusqu'à lui trouver des indices qui puissent le prédisposer au syndrome du printemps arabe. Une vague qui a submergé des pays du nord de l'Afrique (Tunisie, Lybie, Egypte...) et qui les a plongés dans des crises qui les ont menés tout droit vers la guerre civile.
L'Algérie ne peut pas se payer, encore une fois, ce type de «coquetterie». Elle a déjà assez donné.
Pendant la décennie noire, la lutte implacable qu'elle a dû mener seule contre le terrorisme qu'elle a réussi à vaincre est devenue une référence à travers le monde comme le fût la guerre de Libération qui l'a conduite, à son indépendance.Des acquis payés au prix fort qu'aucun Algérien n'a envie d'hypothéquer. Comment peut-on se payer raisonnablement le luxe d'hypothéquer un niveau de développement jamais atteint depuis l'indépendance.
Une enquête menée en novembre 2013 par l'Office national des statistiques (ONS) sur le niveau de vie des ménages, qui a démontré que «l'Algérie a réalisé plus d'infrastructures en dix ans, entre 2003 et 2013, qu'en quarante ans, entre 1962 et 2002», a même servi de référence au très sérieux hebdomadaire français qui cite en vrac la diminution du chômage qui a reculé de près de 20 points en onze ans, qui est passé sous la barre des 10%, l'accroissement de l'urbanisation: 69% des Algériens vivaient en ville en 2013 contre 58% en 2000, les inégalités sociales qui ont régressé en une décennie grâce à la hausse des salaires et des transferts sociaux (28% du PIB en 2012).
«Cette amélioration du niveau de vie de l'Algérien moyen est visible dans les rues», note le média français qui a fait remarquer que les Algériens ont acheté 443.000 voitures neuves, plus que les Polonais et les Portugais réunis en 2012 (voir L'Expression du 16 avril 2014). Une sorte de long fleuve désormais tranquille que ne saura perturber le scrutin du 17 avril.

L'expression

Présidentielle 2014: l'Algérie face à son destin (presse)

L'Algérie est face à son destin à l'occasion de l'élection présidentielle où six candiats sont en lice, a estimé jeudi la presse nationale qui s'est interrogée sur le taux de participation à ce scrutin auquel près de 23 millions d'électeurs sont appelés à exprimer leurs voix.
"Tous aux urnes", "Le jour J est arrivé pour les six candidats", "L'Algérie face à son destin", "Le jour le plus long", "Statu quo ou changement?", "Pour
qui le tapis rouge?", "Le peuple tranche la polémique", "Un bulletin pour l'Algérie", "Qui briguera la présidence?" sont les titres de Une des journaux parus en ce jour de vote dont les bureaux ont été ouverts à 8H00 sur le territoire national.
Pour El Moudjahid, El Massa et El Yaoum, l'Algérie est face à son destin: Près de 23 millions d'électeurs sont appelés à élire parmi les six prétendants
à la magistrature suprême celui ou celle qui deviendra président de la République pour les cinq prochaines années (2014-2019).
"Statu quo ou changement?", s'interroge en caratères gras de son côté à la une le quotidien El Watan qui consacre plusieurs articles à l'élection
présidentielle et aux six candidats en course pour la magistrature suprême. Cette élection, la cinquième à l'ère du pluralisme constitue un "tournant"
dans l'histoire de l'Algérie contemporaine, estime Echorouk El Yaoumi alors qu'El Khabar soutient que la présidentielle 2014 se distingue des autres consultations par le contexte dans laquelle elle intervient.
Liberté met l'accent sur l'après 17 avril. "Quelque soit l'issue du scrutin, ce 17 avril marquera sans aucun doute le début d'une nouvelle étape
politique, propice à l'affirmation puis à la consécration inéluctable de l'aspiration longtemps étouffée des Algériens au changement", prédit son éditorialiste.
De son côté, le Soir d'Algérie parle d'une présidentielle qui se tient sous "tension et incertitudes". "L'élection présidentielle la plus singulière de l'histoire de l'Algérie indépendante a lieu aujourd'hui 17 avril, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004, entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis", relève-t-il.
Le quotidien d'Oran n'en pense pas moins. Dans sa rubrique "analyse", il soutient que les électeurs ont à choisir un président d'entre les six candidats
qui ont sollicités leurs voix, avec "la certitude qu'ils vont assister dans ce scrutin à un duel entre Abdelaziz Bouteflika, le président sortant, et Ali
Benflis, l'ex-chef du gouvernement."
El Djazaïr News parle d'une élection "exceptionnelle" en tout point de vue dans l'histoire de l'Algérie indépendante mais qui intervient dans un
contexte "sensible et difficile", alors qu'Echâab lie la réussite du vote au taux de participation des électeurs.
"L'enjeu de la participation qui constitue le marqueur du degré d'adhésion des masses à une démarche politique, a fortiori quand il s'agit d'une élection
présidentielle, est tel que les appels sont insistants et récurrents, avant, pendant et après la campagne", écrit Horizons.

L'expression

Louisa Hanoune: "Prémunir le pays est la plus éclatante des victoires"

La candidate à l'élection présidentielle, Mme Louisa Hanoune a souligné, jeudi, que «la plus éclatante des victoires susceptibles d'être enregistrées aujourd'hui, abstraction faite des résultats du scrutin, est de pouvoir sortir la nation victorieuse de cette épreuve et de la prémunir».
Dans une déclaration à la presse au sortir du centre de vote «El Oumouma» (Alger) où elle a accompli son devoir électoral, la Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a exprimé son «optimisme» quand à une forte participation à cette échéance.
«Je suis optimiste quant à une participation massive des Algériens, car ce rendez-vous reflètera le niveau de maturité du peuple et sa capacité à faire la part des choses et à définir ses priorités», a tenu à souligner la candidate.
«La plus éclatante des victoires susceptibles d'être enregistrée aujourd'hui, abstraction faite des résultats du scrutin, est de pouvoir sortir la nation victorieuse de cette épreuve et de la prémunir», a-t-elle renchéri.
S'exprimant sur l'affluence des citoyens vers les bureaux de vote aux premières heures du scrutin, la SG du PT a précisé que «cela dénote leur prise de conscience quant aux enjeux de l'heure» ajoutant avoir perçu un «rejet de la part des Algériens des menaces et des tentatives d'intimidation et une forte détermination à barrer la route à ceux qui tentent d'entraîner le pays vers un bain de sang et la destruction».
«Les Algériens aspirent à un processus de reconstruction globale et à un avenir meilleur après avoir recouvré paix et stabilité au prix de lourds sacrifices», a-t-elle rappelé.
«Aujourd'hui, le peuple algérien a compris tous les messages qui lui ont été adressés. Il agira, certainement comme il l'a fait en juillet 1962, en consacrant sa souveraineté et en exprimant son rejet catégorique de toute intervention étrangère».

L'expression

Abdelaziz Belaïd espère une présidentielle dans la "transparence"

Le candidat à l'élection présidentielle, Abdelaziz Belaïd, a exprimé jeudi à Alger, le souhait de voir le scrutin se dérouler dans la «transparence et la sérénité».
Le plus jeune parmi les six candidats à la présidentielle, qui a accompli son devoir électoral à l'école primaire Mohamed Belaaradj à Jolie Vue (Kouba), a indiqué à la presse qu'il aspirait à un lendemain «serein et stable» pour l'Algérie.
Qualifiant l'élection présidentielle de «tournant important» pour l'avenir du pays, le candidat du Front El Moustakbal a appelé l'ensemble des citoyens, notamment les jeunes, à voter «en force pour le changement».
«Nous souhaitons que le scrutin présidentiel se déroule dans la sérénité et que l'opération de vote y compris le dépouillement soient transparents pour la stabilité du pays et la démocratie», a-t-il dit.
Il a indiqué avoir déployé des surveillants au niveau des centres de vote à travers l'ensemble du territoire national.

L'expression

Ali Benflis réitère son appel pour une participation massive au scrutin

Ali Benflis, candidat indépendant à l'élection présidentielle dans laquelle sont engagés cinq autres postulants, a réitéré jeudi à Alger son appel à un vote massif pour procéder à un «changement pacifique, à travers les urnes».
Après avoir voté, Ali Benflis a déclaré à sa sortie du bureau de vote installé dans l'école Mohamed Alik de Hydra saisir «cette occasion pour renouveler à mes concitoyennes et concitoyens ainsi que la communauté algérienne à l'étranger, mon appel pour qu'ils participent massivement à ce scrutin déterminant».
Dans une déclaration à la presse, Ali Benflis a estimé que «notre pays a un rendez-vous décisif avec son histoire, qu'il est important de ne pas manquer».
«Je suis convaincu que le changement et le renouveau par la voie pacifique des urnes est à portée de mains», a-t-il relevé, avant d'ajouter que «c'est le peuple algérien (souverain) qui décidera de l'avenir de l'Algérie», qui «se décidera par les urnes», selon lui.
Il a par ailleurs émis le voeu qu' «il n'y ait pas de fraude», contre laquelle, a-t-il dit, «j'ai mis en garde tout au long de la campagne électorale, et je continue à le faire aujourd'hui car la résolution de la crise algérienne et la tranquillité du pays ne viendront que par le libre choix du peuple et par l'urne».
«Personnellement, je suis confiant et optimiste quant à l'avenir du pays à condition que le choix du peuple soit respecté», a encore ajouté le candidat Ali Benflis, un des six postulants en course pour cette présidentielle.
Répondant à une question sur le déroulement du scrutin, il a indiqué avoir «des informations faisant état de dépassements dans certaines wilayas».
Il n'en dira pas plus, promettant de «donner plus de détails lorsqu'il obtiendra plus d'informations» dans les prochaines heures.
Benflis avait voté en présence des cadres de sa direction de campagne, et de nombreux journalistes de la presse nationale et étrangère.

L'expression