mercredi 16 avril 2014

Les problèmes soulevés lors de la campagne n'entravent pas le bon déroulement du scrutin

Les problèmes soulevés lors de la campagne n'entravent pas le bon déroulement du scrutin

Le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEL), Lachemi Brahmi, a indiqué mardi que les problèmes soulevés lors de la campagne électorale "sont minimes et n'entravent pas le bon déroulement du scrutin".
Dans une déclaration à la presse au terme de sa rencontre avec le président de la Commission nationale indépendante de surveillance de l'élection (CNISEL), Fatah Boutbik, au titre des rencontres de coordination entre les deux instances, M. Brahmi a "nié l'existence de tout problème entre les deux instances comme le prétendent certains", soulignant la "totale" convergence des vues des deux parties sur "toutes" les questions leur ayant été soumises.
"En tant que magistrats, nous sommes tenus par les dispositions de la loi et la CNSEL s'acquitte, à ce jour, de ses missions conformément à la loi et dans la limite de ses prérogatives", a-t-il affirmé.
Il a rappelé que 11.500 auxiliaires de la CNSEL étaient déployés à travers l'ensemble du territoire national, lesquels pourront relever toute infraction aux dispositions de la loi et traiter les recours dont ils sont destinataires le jour du scrutin.
Les membres de la Commission se prononceront sur les recours "en temps réel", a assuré M. Brahmi, précisant que les décisions rendues par la Commission à ce jour étaient disponibles sur son site Internet.
La CNSEL a tranché 197 recours sur les 215 dont elle a été destinataire lundi. Les 18 recours restants le seront mardi au plus tard.
A une question sur les informations rapportées par certains titres de la presse nationale concernant une décision du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales qui interdirait aux chaînes de télévision de couvrir l'opération électorale dans les bureaux de vote le 17 avril, M. Brahmi a fait savoir que la Commission "n'a pas reçu de notification" à ce propos et que, par conséquent, "elle n'a pas de commentaire à faire à ce sujet".
Le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales avait démenti "catégoriquement" mardi avoir interdit aux chaînes de télévision privées de couvrir l'opération électorale dans les bureaux de vote.
Le ministère a dit "regretter la propagation de telles rumeurs tendancieuses visant à perturber le bon déroulement du processus électoral dont la réussite exige la contribution de toutes les parties afin de permettre à notre peuple d'accomplir son devoir électoral dans la transparence la plus totale".

APS