dimanche 23 février 2014

Il se défend d'avoir trahi Bouteflika : Ali Benflis : « en 2004, je n'étais pas le candidat d'un clan »

Il se défend d'avoir trahi Bouteflika::Ali Benflis : « en 2004, je n'étais pas le candidat d'un clan »
 
Dans la seconde partie de son interview à la chaîne Echourouk TV, diffusée samedi soir, Ali Benflis a fait de nouvelles révélations et s’est défendu d’avoir été le candidat d’un clan en 2004.
« Non. En 2004, je n’étais pas le candidat d’une aile au pouvoir, personne ne m’avait poussé à se présenter au scrutin. C’est le Congrès extraordinaire du FLN qui avait donné son dernier mot. Un choix approuvé par la classe politique et les personnalités nationales », a-t-il soutenu.
Dix ans après sa défaite contre Bouteflika, cet élan de soutien s’est élargi, assure le candidat à la présidentielle de 2014, parce que les Algériens sont conscients que « mon programme n’est pas destiné à la création d’un État privé pour moi, pour ma famille et mes amis ».
Pour expliquer sa relation avec Bouteflika, l’ancien chef du gouvernement a remonté le temps. « En 1999, j’étais approché par Abdelaziz Bouteflika, et dans les négociations, nous avions discuté du projet qu’on comptait présenter au peuple algérien », révèle-t-il. Il poursuit : « je lui avais clairement dit que l’ère du parti unique est révolue, que pour l’Algérie, je souhaitais bâtir une société des libertés où les droits politiques et ceux de la société civile seront protégés ».
Ali Benflis affirme que le Président avait totalement adhéré à son projet. D’ailleurs, ce dernier reconnaît que le premier programme électoral du Président était « excellent ». « Excellente » aussi fut  sa relation avec Bouteflika jusqu’aux derniers mois ayant précédé la rupture. L’ancien chef  de campagne de Bouteflika se défend d’avoir trahi le Président. « Je n’ai pas trahi le président », a-t-il dit.
Une constitution et un référendum
S’il est élu président, Benflis, qui qualifie plusieurs chefs des partis islamistes comme « amis », promet d’engager un dialogue global ouvert à tous les courants politiques et à la société civile pour achever le processus de réconciliation nationale.
« Il y a des choses qui  ont été réalisées et d’autres qui nécessitent l’ouverture d’un large débat », pense-t-il. Mais le candidat s’engage à soumettre le projet aux Algériens avant son application.
Benflis promet, aussi, plus de liberté aux médias et une ouverture sans condition de l’audiovisuel.
 
TSA