lundi 4 novembre 2013

Algérie : officiement, ces 5 hommes veulent succéder á Abdelaziz Bouteflika

  1.  Présidentielle candidats
A seulement sept mois des élections présidentielles d’avril 2014, les candidats commencent enfin à se faire connaître. Alors que tout le monde attend des « candidature de calibre », ce sont des concurrents inattendus qui commencent à alimenter la scène politique nationale.
Longtemps seul sur la scène politique, l’ancien Premier ministre et ministre de l’Economie de Bouteflika, Ahmed Benbitour, fait désormais figure de pionnier. Malgré ses interventions dans les médias et ses réflexions sur la situation économique du pays, l’enfant de Ghardaïa, 67 ans, fait désormais figure de pionnier. Mais, il semble qu’ayant annoncé sa candidature depuis plusieurs mois, il est atteint par l’usure du temps. Car, entre temps, de nouveaux prétendants à la magistrature suprême se sont manifestés.
Sofiane Djilali, le vétérinaire qui veut devenir Président 
Longtemps hésitant, Sofiane Djilali a décidé de se lancer dans la bataille. Le président de Jil Jadid (Nouvelle Génération) sera l’une des attractions de l’élection présidentielle s’il parvient à franchir l’étape des parrainages. Ce vétérinaire de 55 ans est militant politique depuis une vingtaine d’années. Sa relative jeunesse ne doit pas faire oublier qu’il est une des figures les plus marquantes du mouvement démocratique et républicain de ces dernières années. L’homme fut secrétaire général du PRA (Parti de renouveau algérien, fondé par Noureddine Boukrouh) avant de créer son propre parti en 2012. Sofiane Djilali est notamment connu pour ses critiques acerbes et sans concession à l’endroit d’Abdelaziz Bouteflika.
Yasmine Khadra, l’auteur qui veut réécrire le destin de l’Algérie 
L’autre invité surprise de cette élection présidentielle est le célèbre écrivain Yasmina Khadra. Âgé de 58 ans, Mohamed Moulessehoul, natif de Kenadsa dans la Saoura (Béchar), n’est pas connu pour son engagement politique. Écrivain à succès, l’actuel directeur du centre culturel algérien à Paris est néanmoins conscient de la difficulté de la tâche. Il sait que s’il en réunit pas les 60 000 parrainages des électeurs, il n’ira pas loin.
D’autres candidats se sont déjà manifestés. Il s’agit notamment du grand économiste Ali Benouari, établi en Suisse, et de l’homme d’affaires franco-algérien Rachid Nekkaz. Celui-ci a, d’ailleurs, abandonné sa nationalité française et affirme vouloir se consacrer à son combat pour la présidentielle de 2014. Reste à savoir enfin si le Conseil Constitutionnel permettra réellement à ces deux candidats de briguer la magistrature suprême.

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