lundi 11 novembre 2013

Des observateurs étrangers pour l’élection présidentielle

Le nouveau ministre de la communication, Abdelkader Messahel, a assuré ce dimanche que des observateurs nationaux et étrangers seront présents à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu à la fin de l’actuel mandat présidentiel.
« C'est une échéance gérée dans le cadre de la loi […] il y aura la présence de l'observation internationale et nationale », a affirmé le ministre lors d’une conférence conjointe avec le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra. « Un dispositif sera mis en place, conformément à la loi en vigueur afin que le scrutin se tienne dans la transparence », a-t-il assuré, selon des propos repris par l’APS.

Pour sa part, Ramtane Lamamra a estimé, en réponse à une question sur les observateurs de l’UE dépêchés aux législatives de 2012 et qui avaient formulé des recommandations à l’issue de leur séjour, que « 17 recommandations, sur les 32 formulées, étaient acceptables », car, a-t-il expliqué, « compatibles avec l'arsenal juridique algérien ». « L'Algérie prendra, en toute souveraineté, les recommandations qu'elle estime susceptibles d'améliorer sa coopération avec l'UE. Elle le fait pour elle-même et pour son peuple dans le souci d'indiquer à nos partenaires que leurs opinions sont étudiées et prises en charge dans la mesure où elles sont compatibles avec notre arsenal juridique », a-t-il précisé. « Les autres recommandations tendent à projeter le processus électoral algérien au niveau le plus exigeant et l'Algérie s'honore d'aller vers la perfection », a-t-il ajouté.

Parmi les recommandations de l’UE figure notamment la permission aux candidats et aux partis d’accéder au fichier électoral. Mais M. Lamamra a démenti que l’UE ait fixé des conditions par rapport à l’envoi d’observateurs à l’occasion de la récente visite d’une délégation européenne. « Nous avons discuté de tout cela, mais à aucun moment il n'y a eu des conditionnalités pour nous forcer la main sur quoi que ce soit », a-t-il dit.

Selon M. Messahel, l'élection présidentielle aura lieu à la fin de l'actuel mandat du président Abdelaziz Bouteflika, soit au printemps 2014.

TSA