La Coordination nationale des partis et personnalités politiques pour le boycott de l’élection présidentielle du 17 avril 2014 a eu, hier, l’autorisation de la part de la wilaya d’Alger pour animer un meeting populaire vendredi 21 mars à 15h à la salle Harcha-Hassen d’Alger. L’idée d’organiser une telle manifestation a été retenue, le 6 mars, par les principaux acteurs de la coordination dans le but de valoriser “la décision de boycott que les derniers développements sur la scène politique ont confortée dans sa justesse”. Les membres de la coordination, à savoir Mohcine Belabbas (RCD), Ahmed Benbitour, Lakhdar Benkhellaf (PJD), Mohamed Douibi (Ennahda), Abderezzak Makri (MSP), Smaïl Saâdani (Jil Jadid), se sont réunis, lundi 17 mars, au siège d’Ennahda à Alger. Dans le communiqué sanctionnant cette réunion, les boycotteurs présentent le meeting populaire de ce vendredi comme “un message fort pour dire non à toute velléité de fraude” et appellent l’ensemble des citoyens à y participer “avec force” pour exprimer pacifiquement leur “refus de la politique du fait accompli”.
Ils ont aussi exprimé leur “vive inquiétude face au pourrissement de la situation dans certaines régions du pays et les dérapages qui ont eu lieu”, faisant allusion aux derniers événements qui ont secoué la ville de Ghardaïa, et font porter le chapeau de cette dérive au pouvoir qui n’a pas su s’attaquer, selon les membres de la coordination, aux racines du problème. La coordination a aussi exprimé son indignation après la raillerie d’Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Bouteflika, sur les Chaouis.
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