jeudi 27 mars 2014

MOSTAGANEM : Louisa Hanoune brandit la menace étrangère

Louisa Hanoune brandit la menace étrangère

La candidate du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune n'a pas mâché ses mots, hier, mettant en garde contre «les provocations étrangères qui ciblent l'Algérie» lors d'un meeting animé à la Maison de la culture Abderrahmane-Kaki, dans la ville de Mostaganem. Mme Hanoune a relevé la conjoncture régionale et interne durant laquelle l'élection du 17 avril prochain se déroulera. «Nous menons une campagne électorale de résistance et de combat eu égard aux provocations étrangères qui ciblent l'Algérie, et aux défis internes à relever», a-t-elle souligné. La candidate au scrutin du 17 avril prochain n'a pas manqué d'aborder l'un de ses thèmes de prédilection: la menace étrangère. A ce propos, Mme Hanoune a indiqué que «d'aucuns estiment que notre parti exagère les menaces étrangères qui pèsent sur l'Algérie, mais la visite du ministre américain des Affaires étrangères et de l'Emir du Qatar dans notre pays, en pleine campagne électorale, confirme nos appréhensions à ce sujet». Elle s'interroge dans le même contexte si «cette visite serait motivée par le souci d'impliquer l'Armée nationale populaire dans les marécages étrangers que sont devenus des pays comme la Libye, le Mali, l'Afrique centrale...». Poursuivant dans le même ordre d'idées, la secrétaire générale du PT a fait savoir que les Etats-Unis et le Qatar «ne se soucient guère» de la démocratie en Algérie et de la transparence de l'élection, mais bien au contraire de leurs propres intérêts «d'expansionnistes et de spoliateurs» a-t-elle ajouté, sans manquer de les qualifier d' «exportateurs du printemps arabe». Par ailleurs, la candidate du PT a invité ses sympathisants de cette wilaya de l'ouest du pays à «investir le territoire national pour en finir» avec le système du parti unique, tout en mettant en garde les Algériens contre les «dangers internes et externes» qui, selon elle, guettent le pays. Mme Hanoune estime que «la seule garantie contre ces risques, ce sont des élections justes et transparentes (...). L'Algérie est à la croisée des chemins, nous avons besoin d'une révolution à l'image de celle menée pour l'indépendance du pays, avec toutes ses dimensions».

L'expression